(mars 2006, version printanière)
La potentialité en alcool de ce blanc 2005 est d’environ 15,5 degrés. Durant la portion hibernale (marquée par un froid sec) l’activité fermentaire s’est normalement stabilisée à 11,5 degrés d’alcool… La deuxième portion printanière marquée par la reproduction du vivant ouvre la voie à une nouvelle activité fermentaire languissante (pas de SO2)…
C’est de la bio préhistorique dans un contexte où les vins doivent être terminés en février ou en mars (mois qui précèdent la récolte). Le marché assassine la vérité !
Pour ce blanc, l’olympisme régulier de l’automne à cet achèvement de printemps pourrait laisser entrevoir une fin sans bulles à l’été révolu (potentiel 15 degrés).
Beaucoup plus estival, la malo n’a pas surpris le palais, mais la suggestion du soleil à venir va peut-être réveiller dans cette occitanité (14 degrés) les crépitements bactériologiques pour permettre à ce rouge de s’accomplir définitivement dans le vieillissement.
Alors que des « moins pires » essaient de conserver l’équilibre du respect, des « meilleurs du mieux » s’acharnent à provoquer l’éboulement du vide ! Je ne désespère pas néanmoins de voir un jour l’amour humain dans la simplicité de la vie.
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