le grand cléré
carnet de santé
vins
actualité

vins du domaine : déontologie

Les raisins issus du « Grand-Cléré » sont triés et vinifiés à l’ancienne (pour les blancs : pressurage avec des pressoirs en bois, pour les rouges : égrappage avec des paniers en osier et foulage aux pieds).

Actuellement, il n’y a pas de charte sur la vinification en production biologique, mais pour ma part je ne rajoute pas de sucre, pas de levures ou bactéries industrielles ni autres produits de laboratoire. La seule contrainte est l’emploi de soufre (bien sûr à dose très réduite, en comparaison avec les conventionnels de la viticulture) pour permettre au vin de rester vin et non de devenir vinaigre… Certaines fois quand la matière « raisin » le permet, le soufre n’est pas employé pour laisser la place au vivant.

pas mal

Ce n’est pas pour « cocacolatiser » ou pour réaliser avec une arrogante prétention le meilleur  « Candide » vin du monde que je fais ce métier !

La passion d’éveiller les sens « des explorateurs de bonheur » et la magie mystérieuse des transformations naturelles m’animent dans l’imaginaire à vinifier passionnément en cinq volumes pour « les Classiques » et en volume indéfini mais collectionnable pour « les Jazz ».

Avide de rencontrer « des lecteurs critiques de papilles » aimant les ripailles abondantes constituées de produits respectueux de nos organes ; je n’ai d’autres termes plus sincères que « l’invitation à gouleyer » pour réellement vous présenter mon travail !

vins du domaine : les classiques

« Les Classiques » qui, malgré leur nominatif ne le sont peut-être pas, entrent dans la catégorie des vins standardisés de part leurs normes analytiques…

Malheureusement la bonne traçabilité au niveau des résidus de produits phytosanitaires ou la vieille méthode traditionnelle familiale employée sur l’ensemble des processus ne permettent pas encore de prétendre à une nouvelle appellation digne de leur fabrication. Pourtant, ces vins, à contrario des vins technologiques, n’oublient pas la santé des consommateurs !

« Les Classiques » sont composés de cinq volumes : les génériques (blanc ; rouge ; rosé) et les barriques (blanc ; rouge). Attention, la nouvelle collection millésime 2006 « dessiné et bu par Christian RENAUDIN » est ouverte à vos papilles depuis mi janvier 2008. Cette fusion « vins et crayons » nous plonge dans l’histoire sur l’eau « comme des âmes sur le navire »… A vos godets !

Vol 1 : blanc sec sur lie
vol 2 : blanc sec vinifié et élevé 12 mois en barrique
vol 3 : rosé vinifié en barrique (stock épuisé)
vol 4 : rouge avec malo de printemps
vol 5 : rouge vinifié avec malo de printemps et élevé
12 mois en barrique (voire plus)

vins du domaine : les jazz

Au delà des méthodes traditionnelles, « les jazz » sont des déclinaisons de vins à particularité réalisés en série limitée. Ils se définissent souvent par une prise de risque dans la vigne (pas de traitement) ou à la vinification (pas de SO2).

L’objectif des « Jazz » est d’obtenir une matière originale et une qualité intrinsèque optimum.

Souvent « les Jazz » sont un peu en marge des normes analytiques des A.O.C., mais ils reflètent de par leur arrogance respectueuse, la climatologie des années endiablées et les mélodies rejaillissantes des vieux grimoires de troubadours.

barriques

La présentation de ces élixirs est souvent rocambolesque mais non moins dépourvue de style et d’astuce pour conserver la naturelle improvisation du vivant

« les Jazz » sont composés d’une déclinaison de diverses fluides dont on peut notamment entrevoir « la Free-Jazz » et « la Trilogie des Vocalises ». Cette dernière se distingue en trois compositions : « les Quintes Bémols », « Violoncelite » et «la Contrebasse ».

vins du domaine : boule de cristal

Vague description intuitive des «Jazz en cours»

Février 2008 :

Voilà bien un hiver qui se veut narquois, en nous appâtant, à travers quelques fraîcheurs marquées, d’impressions printanières… Les oiseaux concertent déjà et s’émoustillent de s’enliser dans les piscines naturelles provoquées par les pluies importantes de notre fin d’année 2007… Nos écosystèmes ressourcés en hydratation devraient sans trop d’efforts réactiver la vie des sols. Les racines et les graines se régalent déjà du festin… Hummm !

Janvier 2008 :

Vision furtive

Les nouveaux jus 2007, qui se caractérisent par la rareté quantitative, sont actuellement « troublés dans une tiédeur hivernale ». Attendons donc les rebondissements du printemps pour décrypter leur aventure ! Vague description intuitive des « Jazz en cours » Moment de vérité...

«La Contrebasse» et «Le Violoncélite»

Ceux là ont contre chanté après la pleine lune de septembre 2006. La malo a donc feinté les chaleurs d’été pour se divertir totalement à l’aube des vendanges… Le réveil des parfums arômés, bien distinct depuis le printemps 2007, s’intensifie encore avec amplitude dans la poésie expressive de ces deux chefs d’orchestres bien en chair…

La «Free-Jazz» entre dans la musicalité

Le respect des cycles de vie des levures et des bactéries indigènes confirme avec plaisance, l’imaginatif que l’on pouvait entrevoir en récoltant le raisin 2005 : « ça perle naturellement dans la simplicité…». En effet, les pics de chaleur de l’été ont frémoussé par vagues douces le liquide jusqu’à l’automne 2006. Puis, lorsque la stabilité vint à se maturer, les sucres du soleil en latence glissèrent dès le 05 octobre 2006 dans l’aisance d’une mise en bouteille par gravité. Sans SO2 bien sûr !

La brève respiration oxydative dévoile désormais depuis cette longue douceur d’hiver 2007 des bulâtries discrètement dansantes… Eparpillé désormais dans les salles, vous croiserez peut-être par chance la délicatesse de son spectacle. L’œil un peu humide, je garderai en mémoire la maturité d’une personnalité pleine de beauté… Au revoir !

L’olympisme révolu pour «les Quintes Bémols»

15° comme convenu pour ce blanc, on ne dirait pas ! Enfermé autour de la première semaine d’octobre 2006 avec sa pulpe résiduelle défragmentée, «Les Quintes» se distinguent maintenant comme un vertébré dans la sagesse. La colonne se parodierait facilement à un cartilage de sèche en longueur…

A prendre donc pour pièce : la cristallisation tardive de l’acide tartrique peut permettre, si l’œil ose accepter cette réalité, une belle reconstitution de l’histoire d’un vin.

Dénouement

Fort de constater que ce naturel est réellement palpable, on peut se demander comment certains peuvent encore ingurgiter à outrance des frivolences artificielles gavées de pseudos-arômes… Peut-être n’ont-ils pas peur de l’inconscience !

Que la convivialité soit avec nous !

convivialité

[ Lire aussi : version printanière (mars 2006)]